Dans l'éditeur, j'ai également placé un JF-17 afin de pouvoir comparer l'un et l'autre sur quelques points de navigation.

Mais avant toute chose, il faut parfaitement connaître l'emplacement de ses différents commutateurs.
Ca peut paraître logique, mais dans l'obscurité la plus totale, c'est un pré-requis qui vous saute à la figure!
Sur l'avion sino-pakistanais, la lampe torche est d'ailleurs fort utile.
Sinon, il vous reste l'option WIN + DEBUT afin de lancer la procédure et d'avoir le cockpit qui s'illumine graduellement.
En vol, une des spécificités du Falcon se montre assez surprenante: les waypoints sont toujours plaqués au sol, même si vous les placez à une altitude prédéfinie!
Encore une fois, c'est un peu gênant quand vous manquez de repères autour de vous. Le vol de nuit impose une navigation aux instruments, et lors de la descente, il est plus facile de suivre un wpt "en l'air" qu'un plan à -3° qui vous fait arriver à un niveau de vol plus ou moins correct.
Mais rien d'insurmontable; rappelez vous simplement qu' 1 Nm =6070 pieds.
Pour un plan de descente à -3° et une entrée piste à 12 Nm, vous devrez donc vous placer à une hauteur sol de H = 6070 * 12 X TAN 3°= 3800 pieds.
Mais ne vous tracassez pas la tête, j'ai effectué les calculs pour vous en tenant compte de l'altitude du terrain et placé les points de nav dans ma mission d'entraînement.
Autre petit avantage du JF-17: son pilotage automatique. Et plus particulièrement, la programmation du niveau de vol. Sur le Viper, c'est juste un maintien (ALT ou ATT) mais à vous de vous placez au bon Flight Level...
Les commandes sont également plus "souples" que sur le Thunder, et même en modifiant les réglages d'axes, je dois effectuer des mouvements de stick plus importants avec le Falcon.
Rien de rédhibitoire, c'est juste une habitude à prendre.
Hormis ces petits désagréments, et même si le cockpit ne dispose que de 2 MFD alors que son rival en propose 3 de plus grande taille, le pilotage reste très agréable.
Et rien ne remplace la vue panoramique qui apporte vraiment un net avantage en combat.

Ensuite, je me suis exercé au ravitaillement au lever du jour et ... Ce fut la catastrophe!
Règle n° 1: ne jamais chercher le tanker au radar, vous le feriez fuir.
Règle n° 2: placer un Tacan dans l'éditeur de mission pour trouver le ravitailleur.
Mais je me dois de persévérer. Cette opération fait partie de tout formation sérieuse et permet une allonge supplémentaire en vol tout en libérant un ou plusieurs pylônes sous voilure. Qui peuvent donc être équipés de munitions à la place...
Bonne journée à tous!
