Quand je suis sortie de l'hopital, je suis passé par le secrétariat pour m'assurer que je disposais de tous les documents nécessaires à la prise en charge par les assurances pour mon retour.
Oui, oui, monsieur Djibit, nema problema.
Or depuis deux jours, je bataille pour mon rapatriement.
On me demande des certificats dont j'ignorais l'existence, tel ce "fit to fly". Qui n'est ni plus ni moins qu'une autorisation de prendre place à bord d'un avion.
Je vous épargne les détails et les galères pour joindre la bonne personne à Paris...
Bref, le chirurgien finit par me répondre: nous avons besoin d'une date de votre assureur pour vous envoyer ce précieux sésame.
Or, de l'autre côté, on me demande ce papier pour ... fixer une date
Le serpent qui se mort la queue.
Finalement, j'obtiens un accord à compter du 26 par le service hospitalier. J'ai fait suivre mais voila, j'ai beau eu me speeder dans tous les sens, le week-end arrive et je suis bloqué.
Bref, je pense que je vais rester ici jusqu'au 30, car j'ai demandé un vol direct.
J'espère que ça ne fera pas d'histoire car j'ai déjà fait économiser un vol aller à mon assureur. Plus deux transports en ambulance et/ou taxi.
Peut-être qua dans un élan de générosité, ils me rembourseront aussi le train. J'ai droit d'y croire, je paye tellement dans ce monde merveilleux.
PS: physiquement, je suis très loin d'être au top, mes mouvements se font à faible allure et je limite volontairement les distances à pied. J'ai bien essayé de me rendre autonome, mais le soir, je le paye très cher.
j'ai écrit que j'étais très satisfait de l'hospitalisation et de la prise en charge (je n'ai eu aucun frais médical à avancer, ni même les repas ou la chambre individuelle), mais pour ce qui est de l'administratif, on a rien à envier à son homologue soviétique.
PS Arma: 15 milliards de Giga, ça commence à faire beaucoup...
Tous les chemins mènent au rhum.