Ben c'était sans compter sur le jardin...
J'ai ré-organisé mes carrés de potager, bêché cette foutue argile à m'en fracasser le dos, repiqué les légumes et fleurs déplacés, préparer les emplacements pour les plantes à gallinacées, etc...
Bref, un tas de trucs qui m'ont fait prendre conscience que je vieillis moi aussi, mais fichtre que je me suis senti bien durant ces heures passées au potager.
Et pour cause; pas de bruit, aucune voiture dans la ruelle montante. Même ma femme s'est tenue à l'écart

Seuls quelques avions à 10.000 m sont venus troubler cette quiétude absolue. C'est dire le havre de paix où je me suis installé...
Quelques oiseaux sont toutefois venus égayer ce silence de leurs douces mélodies: je leur pardonne volontiers cette intrusion sonore.
Je pense que le lieu où je me suis installé et ces moments de félicité sont la parfaite transition entre le monde où je vis encore pour quelques mois, et ce bonheur futur que je croque déjà à pleines dents.