Ca semble un peu le foutoir sur cette image sombre, mais en réalité, il n'en est rien. Ou presque. J' amende la terre avec le temps. Rome ne s'est pas faite en un jour!
Au fond, j'ai "ouvert" le potager sur le verger. Plusieurs mêtres de troènes ont été sciés et passés au broyeur avant de rejoindre le compost (ce qui ressemble à un ancien lavoir sur l'image)
Le pommier a perdu quelques plumes et pourrait prochainement passer de vie à trépas ou Ad patres. Ce qui revient au même
Ici, vue sur la parcelle des aromates: lavande, menthe, ail des ours, persil commun, persil plat, thym, basilic, laurier, etc...
La bordure me sert de
tower defense face aux escargots, mais c'est surtout les odeurs parfumées qui les en écartent.
Dans le carré marron clair, mes poivrons, dont les limaces se font un délice. Devant, poireaux, carottes et cornichons que j'ai tutorés pour les rendre grimpants et non rampants.
Sur 6 choux-fleurs, 1 s'est fait dévorer dès sa sortie de terre, et un autre a été comestible (et tellement beau qu'on en a eu pour 3 jours à l'avaler!).
Ici, les 4 survivants rejoindront bientôt le compost.
Juste derrière, du céléri rave, relativement épargné par les rampants. Ensuite, une de mes rangées de fraisiers. Les gluants ont beau être plus lents qu'une tortue amputée de 3 pattes, ils se montrent plus malins la nuit pour avaler mon dessert.
Les petites plantes vertes en arrière plan sont des améliorants du sol (phacélie et moutarde blanche ont été coupées à la fin du printemps et remplacées par de la luzerne. Qui elle va être relevée par le seigle ou le trèfle, je n'ai pas encore choisi.
Les tomates cerises ont quitté la serre pour se retrouver le long de la face ouest de la maison:
J'ai une vingtaine de pieds de salades, dont quelques-uns sur la montée des marches: ça leur laisse de meilleures chances de survie face aux nuisibles qui se la joueraient cliffhanger façon Stallone.

Tous les chemins mènent au rhum.