Depuis quelques semaines, avec plusieurs camarades, nous envisagions une escapade dans le Goubet, afin de constater par nous même si le lieu est fidèle à sa réputation d'endroit mystique.
Nous ne serons pas déçus et les anecdotes ne manqueront pas. Certaines pas forcément joyeuses...
En tout cas, après plusieurs rebondissements, annulations successives par manque de clients, etc, l'armateur décide d'embarquer 7 mordus alors que le yacht est prévu pour 20.
Malgré tout, nous ne nous ferons pas assassiner sur le prix.
Oui, je sais, ce n'est pas un bateau de pêche, mais avouez que ça a de la gueule, non?

Prêts pour une petite visite?
Coursive babord:

Le salon climatisé, avec télé, console vidéo, lecteur vidéo, blibliothèque. Enfin, le genre de médias que nous n'utiliserons pas.

La salle à manger:

La "Terrasse"...

L'endroit le plus visité, surtout le soir


Prendre l'apéro dans ce cadre relève du Nirvana. En arrière plan, le port de Djibouti, financé par les chinois.

Vue tribord.

Au 4e niveau, green et son golf (non, j'exagère!), et barre déportée.

10 cabines doubles = 20 personnes.
Nous n'étions que 7, dont 2 couples. Le prestataire nous a donc placé individuellement dans chaque chambre.
Toilettes et douche individuelle. Le top.

Le poste du capitaine:

Une partie de notre matériel de pêche. Faut prévoir du costaud. Vraiment. Nous ne sommes pas partis taquiner le goujon!

Après l'effort, le réconfort


Les deux annexes pour s'éloigner du bateau quand il sera ancré.

Bon, tout ça est bien beau, mais nous ne sommes pas venus pour vendre des cravates!
Direction les spots.

Petit florilège de nos prises:
Thon rouge que nous n'avons eu aucun complexe à manger en carpaccio


Sitôt hissé, sitôt débité


La seule contrainte imposée était de ramener de jolis poissons pour l'équipage. Ils auront été servis!
Ici, une carpe rouge.

Coryphène, plus communément appelée Maï maï en Polynésie.

Ma première Carangue Ignobilis, aussi dénommée GT.
J'ai pris cette pièce très tôt le matin, au réveil, depuis la plage arrière, à la surprise de tous les copains prenant leur café.
J'effectue deux lancés, et je manque deux belles attaques. La 3e tentative sera la bonne!
Cette pièce pèse 20 kg...

De nuit, entre 18H et 20H (la nuit tombe vite sous les tropiques), la pêche sera miraculeuse. Mais demande beaucoup de discipline pour ne pas hameçonner les copains au lancement du leurre.
Hameçon 5/0... Ce n'est plus de la pêche à vue, car il fait nuit noire, sans pollution lumineuse, mais des sensations à l'ouïe pour savoir dans quelle direction et à quelle distance se trouve le popper.

Tous les carangues pèsent autour de 20 kg. Mon copain Fabrice s'offrira le luxe d'en sortir 2 de 30 kg!!!

La pêche est physiquement épuisante. Il faut lancer des leurres de 250g et plus à bonne distance, et ramener par violentes tirées de 1m à 1m50 afin de faire le plus de bruit possible à la surface.
Mais ce n'est rien en comparaison de la force qu'il faut exercer sur ces poissons à la puissance démonique.
Impossible de tenir la canne à une seule main. Il faut bloquer le pommeau sur le corps, ou dans le baudrier, c'est mieux, et tirer comme un taré à deux mains.
Tresse en 100 lbs et shock leader en 100 lbs également. J'arriverai pourtant à casser.

Il y a aussi du barracuda...

Et du Tazard (Wahoo). Ces poissons nous vaudront de nombreuses coupes et autant de leurres perdus...

Bref, 3 jours et 2 nuits inoubliables.
Je ne peux conclure sans adresser un petit message d'espoir de la part de Cathy à Dudule.
