Il y a quelques jours, je vois le témoin de température du Terracan grimper en flèche. Fort heureusement, je m'arrête à temps. Du moins, je l'espère: pourvu qu'il n'y a pas eu de dégâts irrémédiables pour le moteur.
Je suppose, à bon escient une fuite de liquide de refroidissement. Par chance, un garage se situe à 100 m du lieu où j'ai stoppé.
Je m'y dirige et le gars m'annonce une facture improbable pour un éventuel remorquage.
On est pas en métropole, mais les tarifs sont identiques, semble t-il...
De fait, j'achète quelques litres de liquide pour le radiateur, et je parviens ainsi à déplacer le véhicule pour dépannage.
Le lendemain, le responsable m'annonce que la fuite provient d'une pièce défectueuse et que ça pisse de partout dès que le moteur tourne.
- Vi, vi, et donc, M'sieurs?
- Il faut changer la pièce
- J'entends fort bien...
- Il faut que vous la commandiez?
- Qui, moi?!
- Oui, car on ne l'a pas en stock
Malgré tout, fort sympa (car près de 50 véhicules sont en attente de grosse rép sur son grand parking et il n'a sans doute que faire de mon souci presque mineur), le "blanc" m'indique où aller acheter le bidule.
L'endroit est improbable mais je parviens à m'y rendre. j'y trouve mon précieux trésor mais ... d'occasion. La boutique est une vraie caverne d'Ali baba. Pas étonnant à cela, le type est du Moyen-orient ;) En cherchant bien, je pourrais sans doute trouver sa maison sur la carte Syrie.
Bref, retour au garage et l'adjoint me dit que j'ai oublié les durites

Tout cela m'a coûté quelques déplacements à vélo par forte chaleur et après quelques embarras, j'opte finalement pour le taxi.
Le conducteur est complètement "khaté". Il faut dire qu'il en rumine un sacré paquet tous les jours: pour 6000 FDJ quotidiennement.
Quand je vois l'état de son taxi, je me dis qu'il ferait mieux de placer ces 30 euros par jour dans l'entretien de son tacot.
Naturellement, j'ai dû bravé l'interdiction de mes chefs qui ont décrété que le déplacement par taxi est interdit à cause du risque C-19.
Il faut dire qu'au pire, ces messieurs dispose d'un véhicule de service, au mieux d'un 4x4 de fonction avec conducteur...
Ce qui me fait penser qu'on adopte ici aussi les principes de la république bananière.
Bref, à mon avis, il reste encore quelques têtes à trancher. Et moi qui me berçait d'illusions en pensant que les privilège avait été abolis il y a environ 200 ans.
Malgré tout, lors de mes pérégrinations de soirée, j'ai rencontré un ex-colonel pilote de Mirage F1 dans les années 90, installé ici depuis sa retraite, et qui, pour rien au monde, ne désire rentrer en métropole.
L'herbe n'est pas forcément plus verte là où on pourrait le penser...
Donc, pour l'auto, suite au prochain numéro. Mais d'ici là, il faudra que je fasse une bonne sieste. Car à peine levé, je suis déjà fatigué
