Ceci était d'autant plus remarquable que j'avais placé un horaire très matinal. Je l'avais déjà indiqué autrefois: même la représentation du ciel étoilé est fidèle à la réalité.
Bref, je rebondissais sur le sujet pour parler de la carte Atlantique sud pour laquelle je craignais qu'une latitude fort australe induirait un manque de lumière dans les parties, ce que l'on remarque assez facilement sur les vidéos de l'internet. Donc, non, ne touchez pas aux réglages de votre moniteur si l'image vous apparait sombre

Bref, sans exceller dans la mécanique céleste, je me suis permets un rapide petit calcul de tête.
Rappel: inclinaison de la terre sur son orbite: environ 23,5° (23°26')
Cela entraîne, pour un même site aux forte latitudes, une différence de hauteur du soleil très prononcée à midi lors de deux solstices, je ne vous apprends rien.
Donc, en d'autres termes, cela signifie qu-au delà de cette latitude (23°26'), le soleil ne peut être vu au zénith.
C'est pour cette raison que le parallèle 23°26'N se nomme celui du cancer: autour du 21 juin, le soleil se situe dans la constellation du Cancer (latin) (ou de l'écrevisse en français).
Quelqu'un situé sur cet axe remarquable aura donc le soleil juste au-dessus de la tête à midi temps universel.
Idem pour l'hémisphère sud. Au solstice d'hiver, notre étoile est visible dans le Capricorne (que lui, on ne voit pas puisqu'il est noyé par la lumière diurne).
Bon, le Séné, il est bien sympa avec son perroquet (Pastis-menthe), mais où veut-il en venir?
Ben, suivez donc un peu! Pour les amnésiques: temps d'ensoleillement et hauteur de l'astre du jour aux Malouines.
Ainsi, puisque ces îles es se trouvent à 51°42' sud, notre étoile ne dépassera jamais 90° - (51°42' - 23°26') = 90° - 28°16', soit 61°44' au plus haut.
D'où cette impression de demi-clarté permanente. Imaginez donc disputer une partie en hiver: vous aurez plus de chance de voir la lune

Quoique non, puisque Sélène se promène sensiblement sur l'écliptique de la même manière, car elle se trouve aussi dans le plan de l'équateur (toutefois à quelques degrés près, et avec une forte excentricité). Mais ceci est une autre histoire...
A cela, ajoutez une région aride, à la météo peu clémente, et vous constaterez que ce qui est déjà passable pour la simulation aérienne devient une vraie calamité sur le plan touristique.
De là à en faire une carte, DSC a osé. Avec le succès qu'on lui connait.
CQFD!